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Le Blog de l'APMES

3 mai 2020

COVID-19 : Bulletin d'information n° 34 | Mai 2020 | Déconfinement des écoles

Chères et chers adhérent.es,

Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de notre réunion du 29 avril avec Monsieur le Conseiller de Gouvernement - Ministre de l'Intérieur, Madame le Directeur de l'Education Nationale et les chefs d'établissements du secondaire public et privé.

Nous attirons particulièrement votre attention sur le deuxième point ("Présentiel / Télé-enseignement") et la possibilité de faire remonter vos situations personnelles à votre chef d'établissement afin que celui-ci puisse avoir une idée précise des ressources à allouer respectivement à l'enseignement présentiel et à distance. Il nous a été assuré que, en ces temps exceptionnels, la souplesse serait la règle.

Nous sommes à votre disposition sur toute question.

Bien à vous tou.tes

Le Bureau de l'APMES

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30 avril 2020

Déclaration sur l'honneur - Situation personnelle

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Chères et chers collègues enseignant.es,.

Dans le cadre de l'organisation de la reprise du 11 mai, nous mettons à votre disposition ce document personnalisable. Vous pouvez l'utiliser afin d'informer votre chef.fe d'établissement de votre situation personnelle et lui permettre de la prendre en compte dans la refonte des emplois du temps avec des enseignements présentiels et distanciels.

Nous sommes à votre disposition pour toute question.

Bien à vous tou.tes,

Le Bureau de l'APMES

27 avril 2020

Covid-19 : Continuité Pédagogique

Le principe d’un probable retour à l’école facultatif pour les élèves et obligatoire pour certains professeurs nous a interpellé et, bien qu’ aucun dispositif final n’ait pour l’instant été officiellement annoncé par le Gouvernement, nous souhaitons nous exprimer aujourd’hui. En effet, si nous avons été consultés sur la question par le Gouvernement, les feuilles de route établies à ce jour au sein des différents établissements de la Principauté ne semblent pas avoir tenu compte des positions que nous avons avancées en tant que représentants des professeurs et personnels parmi nos adhérents. De même, le communiqué du Conseil National soulève nombre de problèmes sans aborder celui des enseignants. Nous avons pourtant entendu la reconnaissance de l’hémicycle sur l’adaptabilité de la communauté éducative lors des séances publiques.

Rappelons tout d’abord que l’enseignement à distance, assuré depuis le 16 mars par les enseignants de la Principauté, a fait ses preuves : à ce titre, il a été salué par les parents comme par le Gouvernement, qui ont mesuré l’effort fourni par la communauté des enseignants. Ceux-ci ont démontré toute leur réactivité, leur solidarité, leur souci constant des élèves et leur capacité de travail démultipliée, sous des formes inventives et novatrices, dans des situations domestiques et familiales souvent rendues extrêmement complexes par le confinement.

Nous comprenons bien sûr la nécessité pour certains parents d’une réouverture des écoles mais nous nous interrogeons sur la pertinence de l’enseignement présentiel d’un point de vue sanitaire ainsi que sur les modalités de celle-ci selon les niveaux scolaires. D’autant plus que cela va à l’encontre des études du Conseil scientifique, de l’Ordre des Médecins de France et de l’Organisation mondiale de la Santé.

Il y a suffisamment de différences entre les publics d’élèves de maternelle, de primaire et de secondaire, premier et second cycles, pour que la question de la reprise en présentiel soit posée pour chacun. La problématique des transports des scolaires et des regroupements massifs d’enfants et parents près des établissements demeure également préoccupante.

Il nous apparait d’autant plus nécessaire de communiquer publiquement les propositions suivantes dans la mesure où le Conseil National évoque lui-même, dans son communiqué suivant le Comité Mixte de Suivi, un « nombre limité d’élèves concernés » par « le choix de la reprise scolaire dans les établissements. »

Nous souhaiterions un sondage massif des parents d’élèves, à tous les niveaux scolaires, qui seul permettrait de mesurer la pertinence en termes d’effectif d’une réouverture de toutes les écoles. Nous ne sommes pas opposés au principe de l’accueil des élèves dont les parents ne peuvent pas exercer leur métier en télétravail, sur le mode d’une extension de l’accueil des enfants des personnels soignants pendant la première partie du confinement. Cependant, nous proposons que les personnels en charge de ces publics soient soit des volontaires, soit des personnels pour lesquels le télétravail est incompatible avec leur activité.

Nous souhaiterions que l’ensemble des dispositifs prévus dans le cadre d’une réouverture des écoles soit recommandé et/ou validé, établissement par établissement, par la Commission Technique d’Hygiène, de Sécurité et de Protection de l’Environnement, seule habilitée à faire cette évaluation.

Dans la mesure où le choix est donné aux parents de remettre leur enfant à l’école, il nous semble aller de soi que pour les enseignants-parents d’élèves, c’est-à-dire une grande partie d’entre eux, la possibilité du télétravail leur soit donnée, comme le prévoit l’article 4 du projet de loi n°1014 : « La mise en place de ce mode d’organisation du travail sera obligatoire pour l’employeur dès lors que la nature de l’activité du salarié est compatible avec son exercice à distance ». S’il en était besoin, le mois de confinement a démontré que c’était le cas.

Néanmoins discriminer ainsi en faveur des enseignants-parents nous semble arbitraire : les situations problématiques sont multiples. Puisque les incertitudes, même chez les experts, sont si nombreuses, nous souhaiterions que la liberté soit donnée à chaque enseignant, selon sa situation individuelle, d’opter pour le présentiel ou l’enseignement à distance. Il y a d’ores et déjà des enseignants volontaires pour reprendre en présentiel, qui accepteraient de prendre en charge les élèves dont les parents font le choix de les remettre à l’école. Pour les autres, nous avons la chance de disposer d’une solution qui fonctionne, et qui semble aller dans le sens du projet de loi.

Rappelons que le télétravail, loin d’être une solution de facilité ou de confort, demande aux enseignants une quantité très importante de travail supplémen-taire et représente des conditions de travail plus difficiles que l’enseignement en présence : au-delà de la préparation et de l’adaptation des cours, l’investissement de temps en formation numérique est extrêmement conséquent.


Le Bureau de l’APMES

14 mars 2020

COVID-19 : Communiqué du 14/03

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8 février 2019

Bulletin d'information n°31- Février 2019

Texte du Bulletin d'information n°31 - Février 2019

 

Réformes - Contrôle Continu - Convocations

Dans le cadre des réformes du Collège et du Lycée et compte tenu de l’importance du contrôle continu que celles-ci instaurent, il est légitime de réfléchir avec les professeurs à la question de la notation de nos élèves durant l’année scolaire et aux examens, ainsi qu’à celle de la compétitivité de leurs dossiers scolaires par rapport aux élèves en France.


En revanche, la forme sous laquelle ces points ont été récemment soulevés au Lycée Albert 1er nous interroge et nous inquiète hautement. En effet, une dizaine de professeurs ont reçu des convocations, individuelles et sans objet, à se rendre pour certains au bureau du Proviseur et pour d’autres aux locaux de la Direction de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports (DENJS), pour faire face à deux, trois, ou quatre interlocuteurs selon les entretiens. Les professeurs concernés ont été à travers une série de questions, sommés au dépourvu de justifier leurs notes et de s’expliquer sur leurs méthodes.


Du ressenti des intéressés, le ton employé a manqué de la courtoisie à laquelle on peut s’attendre quand l’entretien n’a pas pour objet déclaré une faute. Toutes et tous se sont vus placés dans la position d’avoir à défendre leur pédagogie.


A ce titre, certains ont également reçu des conseils pédagogiques. Mais le problème ne tient pas tant à la teneur de ceux-ci qu’à la méthode et aux interlocuteurs.

Tout d’abord, nous déplorons en effet le principe de la convocation individuelle et sélective, vécue comme intimidante, stigmatisante et humiliante. Une réunion de concertation des acteurs pédagogiques sur la question de l’harmonisation des notes, dans l’ambiance sereine et constructive qui convient à notre métier, aurait évité aux professeurs convoqués de se sentir montrés du doigt et remis en cause dans leur pédagogie lors d’entretiens auxquels, faute d’objet dans la convocation, ils n’ont pas eu l’opportunité de se préparer.


Par ailleurs, il est fort regrettable que le lien et la distinction entre l’administratif et le pédagogique aient été mis à mal. Cette distinction est pourtant la clé de voûte de nos métiers respectifs et elle garantit la qualité du service que nous effectuons, quel que soit le côté où nous opérons. Nous ne remettons pas en question des personnes et nous restons ouverts à réfléchir sur nos pratiques pédagogiques. Mais nous voudrions le faire dans le respect de la personne et dans un cadre adapté, avec des interlocuteurs dont c’est le métier, la mission, et le champ de compétences : le personnel pédagogique du Rectorat français.


Les professeurs convoqués sont les mêmes dont la passion et l’engagement contribuent aux excellents résultats des examens des établissements monégasques, dont la Direction de l’Éducation Nationale, le Gouvernement Princier et la Principauté se prévalent chaque année. Les convocations ont été vécues comme un traumatisme par ces professeurs ; elles sont un motif d’incompréhension et d’inquiétude pour leurs collègues, qui leur sont entièrement solidaires.


Les dégâts provoqués dépassent la simple déstabilisation psychologique de quelques professeurs puisque les réseaux sociaux se saisissent de ces informations. La compétence et l’autorité du corps enseignant tout entier en sont fragilisées.


Sincèrement attachés aux valeurs de notre Principauté et de notre Souverain, nous souhaiterions que la communication et la réflexion soient conduites à l’avenir dans l’apaisement, la bienveillance et la confiance mutuelle, dans l’intérêt de la communauté éducative comme des élèves.


Le Bureau de l’APMES

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17 novembre 2006

Notre Association

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APMES (Association du Personnel Monégasque des Etablissements Scolaires)


Les priorités de l'APMES :

•   représenter les personnels monégasques enseignants et non-enseignants des établissements scolaires auprès des pouvoirs publics et des différents organismes représentatifs intéressés par la vie scolaire ;

•   défendre les intérêts collectifs de ces personnels aussi bien sur le plan matériel que moral ;

•   défendre les membres de notre association en cas de litige légitime et avéré ;

•   continuer à avoir un rôle consultatif au sein de différentes commissions touchant la vie scolaire ;

•   débattre sur le quoditien et la vie scolaire à Monaco.

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